NOTES
Hugo reprend, en l'abrégeant beaucoup, l'argumentation de Pierron en faveur de l'authenticité du texte d'Eschyle et du caractère légendaire des réécritures qu'on lui a supposées. Mais il reproduit sa conclusion: « Si les tragédies du poète ont reparu dans les
concours, et si elles y ont conquis de nouvelles victoires, c'est Eschyle mort qui a triomphé: les Astydamas n'y
ont été pour rien, non plus que les Morsimus et les Philoclès. Euphorion et Bion n'y ont pris d'autre part que la
joie de bons fils à l'idée de la gloire paternelle; et le peuple athénien ne leur avait point commandé de perpétrer
un crime insensé, un véritable parricide. » (ourage cité, p. LVI.)